Dans le sillage de l'université européenne d'été 2007 qui a eu pour thème "Europe des cultures, culture européenne", ce colloque 2008 se propose d'examiner l'un des thèmes européens par excellence : l'universel.
L'universel, aujourd'hui, est en question. Posé depuis la pensée grecque comme une exigence de la science et de la logique, reformulé par les Lumières (1ère journée), il a été l'objet au cours du dernier siècle d'entreprises successives de reconstruction-déconstruction de la part de la modernité philosophique (2ème journée). En outre, il est soumis à des critiques "externes" fort vives, celles des cultures du monde qui ne se reconnaissent pas dans l'universalité à l'européenne (3ème et 4ème journées).
Pour entrevoir quel pourrait être l'avenir d'une notion aussi centrale (5ème journée), qui travaille la philosophie, les sciences, les religions, la politique – prenant par exemple la forme si controversée et si instrumentalisée des "droits de l'homme" –, il convient d'éviter l'universalisme facile comme le relativisme paresseux.
C'est à quoi vont s'employer les intellectuels réunis dans ce colloque en fonction de leurs travaux et de leurs compétences. Un large public d'étudiants et d'honnêtes gens est convié à participer aux débats qui se tiendront dans les locaux de l'université Paris Diderot et dans ceux de la Bibliothèque Nationale de France.